« Que tous bandent, que tous s’embrasent,Accourez, putains et ribauds ; Que vois-je !
Où suis-je ! Oh ! Douce extase. Les cieux n’ont point d’objets si beaux !Des couilles en cercle arrondies,Des cuisses fermes et polies,Des bataillons de vits bandés,Des culs ronds sans poil et sans crottes,Des tétons, des cons et des mottes,D’un torrent de foutre inondé ! Tout se prépare et se succèdePar ce plaisir qu’on nomme abus ;Homme, oiseau, poisson, quadrupède,Sans ce plaisir ne seraient plus. Le foutre est la base du monde, le foutre est la source fécondeQui rend l’univers éternel ; Et le grand tout que l’on admire, Ce bel univers à vrai dire, N’est qu’un noble et vaste bordel. »
Alexis Piron (1689 à 1773)
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